SAINT NICOLAS
du Japon 16 février / 3 février |
Saint Nicolas du Japon
fut un missionnaire Russe qui partit pour le Japon au XIXe siècle,
et c'est un des plus grands saints missionnaires des temps modernes
Son nom de Baptême était Jean, et il naquit le 22 août1836, second fils de Dimitri Ivanovitch Kasatkin, qui était diacre de l'église de Beryoza dans la province de Smolensk. Il étudia la théologie à l'Académie théologique de Saint-Petersbourg Il fut nommé chapelain du consulat Russe
à Hakodate. Il traversa la Sibérie en calèche en juillet
1860, et atteint Nikolaevsk à la fin septembre. Il y demeura pour
l'hiver, et là il rencontra le célèbre missionnaire
de Sibérie et d'Alaska, Saint Innocent (Veniaminov) d'Alaska. Il
continua son voyage l'année suivante et atteint Hakodate en juillet
1861
Après deux ans passés en Russie,
le Père Nicolas retourna au Japon. Il transféra la responsabilité
de la communauté de Hakodate au hiéromoine Anatole, et commença
sa mission díévangélisation à Tokyo .
Un Samurai, propriétaire terrien et prêtre Shintoïste, Takuma Sawabe, considéra le père Nicolas comme une menace pour le Japon et sa culture, et vint au consulat où il le menaça de le tuer s'il n'arrêtait pas d'enseigner la Foi Chrétienne au peuple. La réponse de Nicolas fut simple : il lui demanda s'il savait ce que lui enseignait. Sawabe dit qu'il ne savait pas, et Nicolas lui demanda s'il était raisonnable pour lui de tuer quelqu'un pour avoir enseigné ce qu'il ignorait, et s'il ne serait pas plus raisonnable d'écouter d'abord ce qu'il enseignait. Sawabe accepta d'écouter... et fut convaincu de la vérité de la Foi Chrétienne Orthodoxe. Líarchimandrite Nicholas fut consacré
évêque le 30 mars 1880 dans la cathédrale de La Trinité
à la laure st Alexandre Nevski. Retournant au Japon, il reprit son
travail apostolique avec une ferveur accrue. Il termina la construction
de la cathédrale de la Résurrection du Christ à Tokyo,
il traduisit des livres et créa un dictionnaire théologique
orthodoxe spécial dans la langue japonaise.
Le 3 février 1912, líarchevêque
Nicholas parti paisiblement vers le seigneur à l'âge de soixante-seize
ans.
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