Saint  Jakob
de Zheleznoborovsk 
(+ 1442)
 
 

24/04 - 11/04


 
 
Fils du noble Boyar Anosov (ou Amosov), qui avait ses terres à Kostroma Galice, il naquit dans la seconde moitié du XIVe siècle. Encore jeune homme, il alla voir saint Serge de Radonège, reçut de lui la tonsure monastique et vécut plusieurs années au monastère de la Trinité. 

En 1392, le moine Jakob s'installa dans une dense forêt près de mines de fer, en un lieu appelé Sapins de Fer, sur les bords du fleuve Tebza. Sa sainteté de vie fut vite connue alentours. 

En 1415, l'épouse du Grand-Prince Vasili Dmitrievitch (1389-1425), Sophie Vitovtovna (Synclétique dans la vie monastique, + 1453), enceinte, tomba gravement malade avant de pouvoir accoucher. Le grand-prince envoya un message  au moine Jakob, le suppliant de prier pour son épouse, et demandant si elle vivrait. Le moine lui demanda de prier le saint martyr Longin et lui prédit l'heureuse naissance d'un fils, Vasili. (En 1450, son fils, le Grand-Prince Vasili Vasilevitch (1425-1462), après sa victoire contre le prince Dimitri Shemyaka, visitera le monastère du moine Jakob et y priera avec reconnaissance). 

Le prince Vasili Dmitrievich, plein de reconnaissance, récompensera généreusement le moine Jakob en lui donnant de quoi bâtir sur son lieu d'ascèse un monastère, avec une église dédiée au saint prophète Jean le Précurseur. 

En 1429, les Tatars de Khazan dévastèrent la région de Galice. Le moine Jakob se cacha dans la forêt avec ses disciples. Quand ils revinrent, tout était détruit, il fallait tout reconstruire. Il rebâtit une église dédiée à saint Nicolas, et il creusa des étangs avec ses frères. Une règle de stricte vie commune fut introduite, à l'exemple du monastère de la Trinité-Saint-Serge. Nombre de gens affamés et ruinés, victimes des Tatars, furent nourris au monastère.

Après de longues années d'efforts communs, les moines demandèrent au moine Jacques de devenir leur higoumène. Il accepta humblement leur requête, il voyagea vers Moscou où il reçut la dignité de la prêtrise.

Le moine mourut en vénérable ancien le 11 avril 1442 et fut enterré dans l'église de saint Jean le Précurseur, dans le monatère qu'il avait fondé.