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28/11-15/11 Début du Carême de la Nativité |
Ste Anne St Pirmin Sts Aceptimas |
Ste Anne, fille
du prince Vsévolod Ier Iaroslavitch, moniale et missionnaire parmi
les Slaves orientaux .Elle décida de ne jamais se marier et de demeurer
vierge . Elle entra au couvent Andreï Yanchinov en 1082. Le monastère
fut détruit plus tard par les tatars. Elle fit de nombreux séjours
à Constantinople dont elle revint accompagnée du Métropolite
St Jean-l'eunuque. St Anne mourut vers 1112.
St Pirmin, évêque régionnaire avec le titre de Meltis (probablement l'actuel Medelsheim près de Spire en Rhénanie), fondateur du monastère de Reichenau sur une île du lac de Constance et de l'abbaye de Murbach près de Guebwiller en Haute-Alsace, patron des villes d'Innsbrück dans le Tyrol et de Reichenau (vers 758). On invoque son secours pour les femmes en couches, contre les boissons malsaines, la peste et les conséquences d'une alimentation dangereuse.- St Hubert, neveu de Ste Ode, jeune seigneur issu des ducs d'Aquitaine devenu ermite dans les Ardennes après son veuvage, évêque de Maëstricht dont il transféra le siège à Liège, organisateur de la principauté de Liège, thaumaturge (727). Il est le patron des chasseurs, des bouchers, des fondeurs de cloches, des forestiers et des fabricants d'instruments de mathématiques, ainsi que des pelletiers dans le pays de Liège. On l'invoque pour les chiens, contre la rage, l'insomnie, l'érésipèle et les rages de dents et pour la guérison des fièvres. St Aceptimas (IVe siècle) : évêque
de Paka en Perse, martyr avec son prêtre saint Joseph et son diacre
saint Aithala durant la sauvage persécution du roi perse Sapor II.
Le saint évêque avait quatre-vingts ans quand il fut arrêté
et torturé avec ses deux compagnons. Inutiles tortures que la dislocation
des membres et les flagellations jusqu'au sang. Après trois mois de
cachots, sans aucun soin, Akepsimas mourut écartelé, Joseph
et Aithala furent lapidés..
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St Joannice St Jean St Nicandre
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St Joannice
(+ 846) : Ses parents étaient des paysans et lui firent garder leurs
porcs. A 19 ans, il entra dans la garde impériale, mais dix-sept ans
plus tard, lui qui était un iconoclaste, rencontra un vieil ascète
qui le convainquit de son erreur. Lorsque les Bulgares, qui étaient
encore païens, envahirent la Thrace, il montra un grand courage, mais
les horreurs de la guerre lui firent quitter l'armée. Il devint moine,
reçut une formation littéraire et patristique. Il se retira
dans la solitude des bords de la mer de Marmara. En 810, il fut inspiré
par la grâce de répondre à toutes les demandes des fidèles
au prix même de perdre sa solitude qu'il sut quitter à plusieurs
reprises pour ramener à la foi orthodoxe ceux qui s'égaraient
dans l'hérésie iconoclaste. Il entraîna l'empereur Théophile,
qui fut l'un des plus fanatiques empereurs iconoclastes à la conversion
et au moment d'expirer Théophile fit venir l'icône du Christ,
la baisa avec larmes et expira. Après cette tourmente, Joannice soutint
le patriarche Méthode qui usait de bonté à l'égard
de ceux qui, tombés dans l'hérésie, faisaient pénitence.
St Jean III Doukas Vatatzis le Miséricordieux, empereur des Romains à l'époque de l'Empire de Nicée, qui prépara la défaite finale des envahisseurs croisés catholiques romains, fut le protecteur zélé de tous ceux qui souffraient de l'injustice et se soucia du bien-être des paysans (1254). St Nicandre (Ier siècle) évêque de Myre et saint Hermas. Tous deux ordonnés par l'apôtre saint Tite, ils donnèrent le témoignage de leur fidélité au Christ, enterrés vivants. St Simon Fol-en-Christ (+ 1584) : Il
vécut sur les bords de la Volga, à Yurievets. Dès son
jeune âge, il décida d'être " fou de Dieu ", loin de toute
sagesse humaine. Habillé d'une pauvre chemise, hiver comme été,
il servait les habitants en leur ramassant du bois et se faisait payer, juste
de quoi vivre, supportant les moqueries et les humiliations. Son audace à
dire la vérité, irrita le nouveau prince, qui le fit bastonner
au point que saint Simon en mourut.
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Sts Galacteon St Jonas, Sts Hermas,
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St Galacteon et
Ste Epistème (+ 253) : Deux époux, martyrs à Emèse
en Phénicie, durant la persécution de l'empereur Dèce.
Epistème était païenne. Convertie par son époux,
elle en suivit toute la vocation spirituelle, allant même en pèlerinage
au Sinaï où ils se retirèrent dans la solitude. C'est
là qu'ils furent arrêtés pour être conduits au
martyr. Epistème, qui n'avait que seize ans, fut exposée,
nue, pour que les païens s'amusent de sa douleur d'être ainsi devant
la foule, tandis qu'on lui coupait les mains et les pieds. Galaction, lui,
fut frappé si cruellement qu'il en mourut.
Originaire de Novgorod, St Jonas devint moine de bonne heure dans la Skite d'Otna, située à environ cinquante kilomètres de la ville. Ses vertus le firent bientôt élever à la charge d'Higoumène et le firent sacrer Archevêque de Novgorod, en 1458. Il montra alors un grand soin pour la formation spirituelle de ses fidèles, pour la restauration et la construction des églises, et pour le développement des monastères. Il se conduisit en outre avec une grande sagesse pour régler les querelles entre les villes de Novgorod et de Pskov, et pour servir de médiateur entre les princes moscovites et sa ville natale qui cherchait alors à se rattacher au royaume de Lithuanie d'obédience catholique. Ayant acquis l'estime du Grand Prince de Moscou, Basile II le Noir, il put le dissuader d'engager une expédition militaire contre Novgorod. Lors de la grande épidémie de peste qui ravagea toute la Russie et fit alors plus de 200.000 victimes, St Jonas n'abandonna pas son Eglise et montra un zèle infatigable pour soutenir et consoler ses fidèles. Comme une Icône était miraculeusement apparue dans le Monastère de Tver, transformé en immense cimetière, on édifia en un seul jour une église en action de grâce. Et, lors de la dédicace de cette église, célébrée par St Jonas, l'épidémie s'arrêta soudain. Le St s'endormit dans la paix en 1470 et fut enseveli dans le Monastère d'Otna. Il accomplit par la suite de nombreux miracles pour ceux qui invoquaient son secours. St Hermas et les saints apôtres Gaïus,
Lin, Patrobe et Philologue qui faisaient partie des Soixante-Dix Disciples
du Seigneur. Saint Paul mentionne Hermas dans sa lettre aux Romains (16.14)
et on lui attribua abusivement la rédaction d'un ouvrage qui est l'un
des premiers témoignages de la vie de l'Eglise " Le Pasteur d'Hermas
". Saint Patrobe est cité dans la même lettre de saint Paul.
Saint Lin (2ème à Timothée. 4. 21) fut le successeur
de saint Pierre à Rome, saint Gaïus aurait été
évêque d'Ephèse (Romain 16. 23) et Philologe ordonné
évêque de Sinope par saint André. (Rom.16. 15)
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St Barlaam St Germain St Paul St Luc |
St Baarlam de
Novgorod (+ 1193): Ses parents étaient de riches commerçants
comme il y en avait tant dans la cité de Novgorod " la marchande
". A leur mort, il se retire dans un monastère des bords du lac Volkov
avant de fonder le monastère de la Transfiguration à Choutinsk.
Il n'exigeait de ses moines que de garder l'amour mutuel et c'est ainsi qu'il
conduisait leur ascèse par la grâce du discernement spirituel
et la miséricorde.
St Germain de Kazan (+ 1568) : Né dans une famille princière de Tver en Russie, il fut d'abord moine au monastère de Saint Joseph de Volokolamsk. En 1556, il fut appelé par saint Gouri, le premier archevêque de Kazan en Tatarie qui venait d'être conquise en 1552 par les russes, afin d'évangéliser cette population musulmane. Il lui succéda en 1564. Ayant résisté au tsar Ivan le Terrible pour défendre le métropolite saint Philippe, il fut assassiné en secret par les hommes de main du souverain. St Paul de Constantinople (+ 350) : A peine élu patriarche de Constantinople, il fut déposé et exilé par les évêques partisans de l'arianisme soutenus eux-mêmes par l'empereur. Banni, il se réfugia par deux fois auprès du Patriarche d'Occident, le Pape de Rome, qui le soutenait. Il y retrouva d'ailleurs saint Athanase d'Alexandrie également exilé pour la même raison. Il put revenir à Constantinople en 342, mais une guerre, entre orthodoxes et ariens, l'exile à nouveau en Mésopotamie. Après plusieurs tentatives de retour au siège patriarcal, en particulier en 347 lors du concile de Sardique, il connut deux autres exils et finit emprisonné en Arménie où ses gardiens, après l'avoir consumé lentement par la faim, l'étranglèrent durant la Divine Liturgie avec le pallium qu'il portait autour du cou. L'Occident le fête le 7 juin. St Léonard le Libérateur, moine et reclus à Micy, puis fondateur du monastère de Noblac, aujourd'hui le village de St-Léonard-de-Noblat en Limousin (559). Il est le patron des prisonniers, des porteurs d'eau, des forgerons, chaudronniers, serruriers, portefaix, houilleurs, fruitiers et tonneliers. On invoque son secours dans les accouchements. Ste Bertille (+ 710) : Moniale de Jouarre
et première abbesse de Chelles dans la Brie champenoise, choisie
par la sainte reine Bathilde. Sa sainteté n'a d'autre source que la
réalisation, en quarante-cinq ans, de la vie monastique dans la fidèlité
à tout instant et au quotidien à ses engagements religieux.
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St Cyril St Eugène St Hieron Sts Mélasippe St Theodote
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St Willibrord (+ 739) : Originaire de l'Est de l'Angleterre, il fut confié par sa famille au monastère de Ripon dirigé alors par saint Wilfrid d'York. A vingt ans, il gagne en Irlande le monastère de " l'île des saints ". En 690, on l'envoie évangéliser la Frise avec onze moines anglo-saxons. Il acquiert l'amitié du père de l'empereur Charlemagne, Pépin le Bref qu'il convertit et qui, à partir de ce jour, le soutiendra sans faillir. Fidèle à l'obéissance de l'Eglise, Willibrord se rend à Rome demander au Pape Serge 1er un mandat officiel pour prêcher l'Evangile. Nommé évêque d'Utrecht, il fonde l'abbaye d'Echternach au Luxembourg et c'est à partir de là qu'il accomplit des missions en Frise et au Danemark. Il revient à Echternach où il est enterré et vénéré par un pèlerinage dont la danse et la procession sont célèbres depuis le 14ème siècle et encore de nos jours. Ste Gertrude de Remiremont (+ 690) : Petite-fille de saint Romaric, elle fut élevée au monastère de Saint-Mont, près de Remiremont dans les Vosges. Elle y prit le voile et succéda à sa tante sainte Claire comme abbesse, vers 654. Le pape Léon IX autorisa son culte en 1051. St Lazare le Thaumaturge (+ 1054) :
Né dans une famille très chrétienne qui le fit initier
aux Saintes Ecritures par un prêtre de la région, il se donna
à la contemplation et à l'ascèse dès qu'il le
put. Puis il se rendit en Terre Sainte et se retira au monastère
de Saint Sabbas. De retour à Ephèse au bout de quelques années,
le métropolite dût lui demander de modérer sa vie ascétique
tant était grand son désir d'imiter pleinement la Passion du
Seigneur. " Il renonça à cette mortification excessive peu
favorable à l'édification de l'homme intérieur. " Ce
qui ne l'empêcha pas de passer de longues heures sur une colonne,
perché entre ciel et terre. Il reçut le don de la claivoyance
et de prophétie.
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Synaxe des Saint Michel |
Synaxe des Archistratèges
de la Milice Céleste, Michel et Gabriel et des autres Puissances célestes
et incorporelles : De toute éternité Dieu est Lumière:
la seule véritable Lumière éternelle, immatérielle,
infinie et absolument incompréhensible. Il repose dans le secret inaccessible
de Sa Nature unique et jouit de la communion inexprimable d'amour entre Ses
trois Personnes: le Père, le Fils et le St Esprit. Il est bon et principe
de toute bonté et de tout amour; c'est pourquoi Il ne S'est pas contenté
de Sa propre contemplation, mais dans la surabondance de Sa bonté
Il a voulu qu'un autre participât à Sa lumière et Il
a tiré le monde du non-être à l'existence. Avant de créer
le monde visible, Il a amené à l'existence par Son Verbe et
perfectionné en Steté par Son St-Esprit la nature angélique,
faisant des Puissances célestes et incorporelles ses Serviteurs zélés
et ardents comme un feu immatériel. Ils sont des lumières secondes,
qui reçoivent par la Grâce du St-Esprit les illuminations de
la Lumière première et sans principe, et la participation à
Son immortalité. Fidèles images de l'Essence Divine, les Sts
Anges sont de nature spirituelle, dépourvus de la lourdeur du corps,
toujours en mouvement, libres et raisonnables. Ils voient Dieu dans la mesure
où ils peuvent l'atteindre et trouvent dans sa contemplation leur
nourriture, leur stabilité et la raison même de leur existence.
[Lire la suite ]
Saints Sculpteurs (IVe siècle) : Claude,
Castor, Nicostrate et Symphorien vivaient en Pannonie (Yougoslavie actuelle).
Ils étaient sculpteurs et chrétiens. Ils refusèrent
de fournir une statue du dieu Esculape à la demande de l'empereur.
Ils furent jetés dans le Danube.
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Ste Matrone St Nectaire St Onisephore
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Ste Matrone (
Ve siècle) : Mariée à un brillant jeune
homme à l'âge de quinze ans, elle le quittait souvent le soir
pour passer des nuits en prière. Inquiet, son époux la suivit
et découvrit qu'elle ne se livrait pas à la débauche
comme il l'avait supposé. Elle put suivre sa vocation contemplative,
mais lorsqu'elle entra dans un monastère, il vint la rechercher. Elle
s'échappa une fois encore par ruse et s'en fut se cacher dans un temple
païen désaffecté. Elle retourna à Constantinople
où, avec d'autres femmes, elle put enfin construire un monastère
où ses vertus réconfortèrent ses disciples.
St Nectaire (+ 1920) évêque de la Pentapole (Lybie) et fondateur du couvent de la Sainte Trinité à Egine. Il est l'un des saints les plus populaires de l'Eglise de Grèce. Instituteur dans l'île de Chios, il embrassa la vie monastique, compléta ses études à Athènes, et devint secrétaire patriarcal d'Alexandrie au Caire. Calomnié, il se retrouva bientôt isolé. Il ne voulut pas, pour autant, se retirer solitaire au Mont-Athos, sacrifiant son amour de la retraite au salut de son prochain. Evêque en exil, il redevient simple prédicateur en Eubée et sa personnalité, forte, humble et rayonnante, attire les âmes généreuses. Nommé directeur de l'école ecclésiastique de Rizarios, il donna rapidement à cette institution une haute qualité intellectuelle, morale et spirituelle, rédigeant d'ailleurs lui-même un grand nombre d'ouvrages et de brochures de théologie, d'histoire de l'Eglise et de patristique (Pères de l'Eglise), pour répandre la Parole de Dieu dans le peuple. Là encore il supporta avec patience et dans la paix les calomnies et les accusations injustes prenant pour modèle la Divine Passion de son Maître, le Christ Seigneur. St Oniséphore et St Porphyre (+ 290) martyrs sous l'empereur Dioclétien. Pour avoir confessé Jésus-Christ, ils furent d'abord brûlés, puis, attachés à des chevaux lancés au galop, ils furent ainsi déchirés dans des lieux pierreux et leur âme libérée put prendre son vol pour la demeure des saints. St Ursin ( IIe siècle) premier
évêque de Bourges, dès les temps apostoliques, comme
le dit une tradition qui voulait que la France ait été évangélisée
dès les premières années du christianisme. Cette tradition
concerne également saint Front de Périgueux, saint Austremoine
en Auvergne, saint Martial à Limoges. Ursin serait Nathanaël,
disciple du Christ qui fit la lecture scripturaire durant la dernière
Cène du Seigneur. L'histoire préfère parler de l'évangélisation
ultérieure, venue par la vallée du Rhône et Lyon.
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St Rhodion Sts Eraste,
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St Eraste
et les saints Olympe, Rodion, Sosipater, Quartus et Tertius, que les Eglises
d'Orient fêtent comme disciples de saint Paul. Saint Tertius aurait
même écrit la lettre de saint Paul aux Romains et c'est l'Apôtre
qui l'aurait signée. Ils y sont d'ailleurs mentionnés : Romains
chapitre 16. (Ier siècle)
Ste Theociste (VIe siècle) : Elle était née dans l'île de Lesbos. Elle avait dix-huit ans quand, durant une nuit proche des fêtes de Pâques, elle fut capturée avec bien d'autres par des pirates qui les emmenèrent en esclavage. Elle réussit à s'échapper alors qu'ils relâchaient près de l'île de Paros. Et c'est là qu'elle passa trente-cinq années de sa vie dans la solitude et la prière. St Arsène de Cappadoce (+ 1924)
: Né en 1840, dans la Cappadoce qui, malgré l'oppression turque,
conservait alors toute sa vitalité chrétienne, il se fit moine
à l'issue de ses études. Là il donna l'exemple de la
dignité chrétienne et de sa bonté aussi bien envers
les Grecs qu'envers les Turcs. Quand on vantait trop ses vertus, il les dissimulait
par des excentricités ou des colères simulées. Il vivait
très pauvrement et le plus souvent reclus pour rester en contemplation.
Quand vint le jour de l'expulsion des Grecs d'Asie Mineure, le 14 août
1924, il se mit à la tête des habitants de la région,
organisant, dans la paix, leur départ. Il ne vécut que quarante
jours après son arrivée sur la terre grecque. Il est enterré
au couvent de Sourôti, près de Thessalonique.
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St Theodore St Etienne St Martyrus St Maxime St Menas St Victor St Vincent
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St grand-martyr Menas, soldat originaire d'Egypte, martyr à Kotyée en Phrygie salutaire sous Maximien (entre 296 et 305). C'est encore aujourd'hui un des Saints les plus populaires en Grèce, en Roumanie et en Egypte. Il est l'éponyme d'El-Alamein. On l'invoque en particulier pour retrouver les objets perdus. St Etienne de Serbie (+ 1336) : Prince serbe, il eût les yeux crevés par son père, le roi Miloutine ou Milocevitch de Serbie, qui le croyait meneur d'une conspiration menée contre lui. Saint Etienne endura avec patience cette épreuve. Envoyé comme otage à Constantinople, il fut enfermé au monastère du Pantocrator où sa douceur, sa patience, ses attentions délicates pour tous, lui attirèrent la bonté des moines. Saint Nicolas lui apparut en songe et lui rendit la vue. En reconnaissance, le prince fit construire l'église de Detchani à Constantinople qui est un des chefs d'úuvre de l'art byzantin et serbe. Saint Etienne fut assassiné par l'un de ses fils. St Maxime Fol en Christ qui vivait à Moscou au 15ème siècle à l'époque de la domination tatare. Il allait par toute la ville, presque nu en toutes saisons malgré le froid des hivers, enseignant le renoncement et condamnant publiquement les riches qui édifiaient leur fortune sur le malheur des pauvres.(+ 1433) Saint Victor (IIe siècle) : Soldat romain originaire d'Italie, il fut muté dans la région de Damas. Dénoncé pour sa foi en Jésus-Christ, on lui fit boire un mélange de chaux vive et de vinaigre, puis on le laissa pendu par les pieds jusqu'à la mort. Son douloureuse agonie dura trois jours. C'est ainsi qu'il trouva le repos éternel. Ste Stephanide (+ 160) elle a assisté saint Victor durant ses souffrances. Arrêtée à son tour, elle confessa Jésus-Christ. Attachée entre deux palmiers qu'on avait courbé et retenu par des cordes, on libéra les arbres qui reprirent brutalement leur position et déchirèrent ainsi en deux le corps de la martyre. St Theodore, abbé du monastère
du Stoudion à Constantinople et confesseur des Saintes Icônes
(826). Il fut le principal apologète orthodoxe lors de la deuxième
période iconoclaste. :Il naquit en 759 dans le milieu choisi de l'aristocratie
de Constantinople. En ces temps troublés, où l'empereur Constantin
V Copronyme persécutait les défenseurs du Culte des Stes Images,
son père Photin, gardien du trésor impérial et ministre
des finances, et sa mère Théoctiste surent lui transmettre
leur fermeté dans la Foi Orthodoxe et leur amour pour la vertu. Il
reçut l'éducation la plus complète du temps dans les
sciences sacrées et profanes, mais acquit, surtout de sa mère,
un grand zèle pour l'ascèse et la prière, ainsi qu'un
profond amour pour la vie monastique. [Lire la suite]
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St Jean V St Jean St Nil St Nil
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St Jean V le Miséricordieux
ou l'Aumônier, Patriarche d'Alexandrie. Chypriote d'origine et père
de famille venu à Alexandrie, il se voit élire patriarche alors
qu'il n'est pas encore prêtre. Sa première décision fut
de faire recenser tous les pauvres. Il en dénombre environ 7.500. Il
les prend en charge et la Providence, elle, se charge d'alimenter les caisses
du Patriarcat. D'autres saints ont fait la même expérience.
Lors de l'invasion de la Palestine par les Perses, les réfugiés
sont innombrables qui viennent dans la capitale égyptienne. Cet afflux
provoque des épidémies. Jean le Miséricordieux les
soigne, ouvre des hôpitaux, organise une aide systématique.
Il invente même la première maternité pour que les femmes
pauvres n'accouchent pas dans la rue. (+ 619)
St Nil (Nilus) l'ascète (+ 450)
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St Jean St Nicephore
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St Jean Chrysostome,
natif d'Antioche, archevêque de Constantinople (398-404), "colonne
de l'Eglise et docteur de l'Univers" (+ 14 septembre 407). : Cet astre radieux
dans le firmament des Sts, cette colonne de l'Eglise et ce docteur de l'univers,
vit le jour en 344 (ou plutôt 354) à Antioche de deux parents
chrétiens: Secundus, qui était général d'armée,
et Anthouse, une femme admirable de foi et de piété. Celle-ci
resta veuve alors qu'elle avait à peine vingt ans, et au lieu de
se remarier, préféra consacrer le reste de sa vie à
Dieu et à l'éducation de son fils. Elle inspira à Jean
l'amour de la chasteté et planta en lui les semences des vertus.
Lui-même montrait d'ailleurs une nature ardente pour la piété
et la défense de la justice, un zèle intrépide et un
courage inébranlable. Sa mère lui donna une éducation
soignée dans les lettres païennes auprès des meilleurs
maîtres, dont le célèbre Libanius. Ses dons pour l'art
oratoire étaient tels qu'on pensait faire de lui un brillant avocat,
et Libanius désirait l'avoir comme successeur. Mais Jean ne se laissa
pas disperser par les vanités du monde; baptisé à l'âge
de dix-huit ans et fait Lecteur quelque temps plus tard, il se tourna dès
lors vers la vraie Philosophie des Saints. [Lire la suite]
St Brice (+ 444) : On dit qu'il
fut recueilli et protégé par saint Martin, mais que Brice quitta
le monastère " pour vivre avec de beaux chevaux dans ses écuries
et de jolies esclaves dans sa maison. " A la mort de saint Martin, il changea
sa manière d'agir. Il lui succéda sur le siège épiscopal
de Tours, donnant toute sa vie à l'Eglise durant quarante ans. Calomnié,
accusé d'avoir rendu mère une de ses religieuses, il dut même
aller se défendre devant le pape. Mais ses ouailles reconnurent l'innocence
de sa vertu et le firent revenir pour qu'il soit à nouveau leur évêque.
Ils le canonisèrent dès sa mort.
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St Demetre St Philippe St Justinien St Philippe Ste Theodora St Grégoire
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St Philippe, évangélisateur
de la Lydie et de la Mysie (Ier siècle) : St Philippe était
originaire de Bethsaïde en Galilée, compatriote des Sts Apôtres
Pierre et André. Il était si attentif à méditer
la Loi et les Prophètes qu'il en méprisait tous les soucis
du monde et demeura vierge toute sa vie. Peu après son Baptême
par Jean et l'appel de St André, le Seigneur Jésus recontra
Philippe et lui dit: «Suis-moi!» Celui-ci s'exécuta aussitôt
et alla trouver Nathanaël pour lui dire: «Celui dont Moïse
a parlé dans la Loi, ainsi que les Prophètes, nous l'avons
trouvé: c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. » (Jn
1:45). Par la suite il suivit et servit fidèlement Jésus pendant
toute sa prédication. C'est lui qui, au cours du dernier entretien
avec le Maître, lui demanda: «Seigneur montre nous le Père,
et cela nous suffit». Et le Christ lui répondit avec tristesse:
«Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas,
Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père». Après l'Ascension
de notre Seigneur et la descente du St Esprit, Philippe fut désigné
par le sort pour évangéliser la province d'Asie (partie occidentale
de l'Asie-Mineure). Accompagné de l'Apôtre Bartholomée
(commémoré le 25 août) et de sa soeur selon la chair,
Mariamne, il traversa la Lydie et la Mysie en proclamant l'Evangile au milieu
d'innombrables épreuves. Ils endurèrent les coups, les flagellations,
les emprisonnements et les lapidations de la part des païens, sans
jamais perdre leur joie et leur espérance dans le Christ qui leur
donnait la force. Les conversions se multipliaient à leur passage,
et ils parvinrent même à conduire à la foi la propre
femme du proconsul d'Asie, Nicanor. Après avoir rencontré St
Jean le Théologien, Philippe se rendit à Hiérapolis,
où il fut capturé par les païens, traîné
à terre sur la place centrale et crucifié la tête en
bas en compagnie de St Bartholomée. Malgré ses souffrances,
le St priait ardemment. Au moment où il rendit l'âme, la terre
s'ouvrit soudain et engloutit un grand nombre de païens, leurs Prêtres
et même le proconsul. Effrayés, les autres impies se précipitèrent
vers Bartholomée et Mariamne, qui étaient encore vivants. Ils
les décrochèrent et leur demandèrent d'être reçu
dans la Ste Eglise du Christ. Après avoir enseveli dignement les restes
de St Philippe et avoir placé Stachys comme Evêque de la ville,
St Bartholomée et Ste Mariamne partirent continuer leur prédication
en Lycaonie.
St Constantin d'Hydra (+ 1800) : Engagé comme serviteur par le gouverneur turc de Rhodes, il fut entraîné à renier sa foi en Jésus-Christ. Sa conscience le ramena au Christ et il voulut recevoir le baptême du martyre comme acte de repentir. Son père spirituel l'en dissuada et saint Constantin se retira au Mont-Athos au monastère d'Iviron, monastère géorgien (une région de la Géorgie portait le nom d'Ibérie). Mais plus fort que lui était son désir de devenir martyr. Il revint à Rhodes, confessa sa foi et, pour cela, fut pendu après avoir souffert la torture. St Grégoire Palamas (+ 1360) : Etudiant, il fut touché par la quête spirituelle très ardente que connût cette fin de l'empire byzantin. A vingt ans, il se rend au Mont-Athos et se fait moine dans un petit ermitage, en retrait des grands monastères. C'est là qu'il découvre la contemplation fondée sur la paix du cúur et la répétition du nom de Jésus Sauveur. Ce courant mystique est attaqué par un philosophe calabrais qui veut le faire déclarer hérétique. Saint Grégoire lui tient tête et il prend la défense des moines qu'on appelle " hésychastes " en fondant cette expérience spirituelle sur une théologie fondamentale distinguant en Dieu l'inaccessible (l'essence) et le participable (les énergies). Une grande controverse s'ensuivit, mais après plusieurs années de luttes, la doctrine de Palamas fut officiellement adoptée par l'Eglise byzantine. Saint Grégoire devient même évêque de Thessalonique. Même si la théologie est encore discutée entre l'Orient et l'Occident, la spiritualité hésychaste est adoptée actuellement par de nombreux fidèles de l'Eglise d'Occident. St Philippe de Novgorod (+ 1557) : Enfant
abandonné, il fut recueilli par saint Corneille de Comedsk, higoumène
d'un monastère où il demanda de rester. Dès qu'il le
put, il se retira près de Novgorod pour vivre en ermite. Vivant de
son travail, il recevait tous ceux qui avaient besoin de ses conseils et
de sa sagesse. Mais aussi de sa joie, car il chantait sans cesse les psaumes
" pour chasser le démon. " on a conservé de lui cette sentence
: " Celui qui juge son frère n'a ni commencé à se connaître
lui-même, ni ne sait lutter contre ses propres passions. "
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St Païssius Sts Gourias
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St Païssius Velitchkovsky (+ 1794) D'une famille nombreuse dont le père était prêtre, il grandit à Poltava en Ukraine. Envoyé à l'école ecclésiastique de Kiev, il fut déçu de l'enseignement qui y était donné, trop proche de la scolastique latin et loin de l'enseignement des Pères grecs et orientaux. Alors il se retira dans la solitude d'un petit monastère, un skite de Roumanie avec d'autres moines chassés à l'époque par Pierre le Grand. Il aurait aimé vivre définitivement au Mont-Athos, mais l'occupation turque rendait la situation difficile. Il se fit moine en redonnant vie au monastère de Simonos Petras. Lassé par les tracasseries turques, il quitta l'Athos avec quelques moines et retourna en Roumanie à Dragormina. Avec ses frères, il expérimenta " la prière intérieure " tout en traduisant avec une grande rigueur critique de nombreux Pères : Hésychius, Théodore Studite, Isaac le Syrien, etc... aidé d'ailleurs par de nombreux collaborateurs. La guerre russo-turque lui fit quitter Dragormina et il ouvrit plusieurs monastères accueillant bientôt plus de mille moines venue de la Russie et des Balkans. Ces traductions et son rayonnement de sainteté furent à l'origine d'un vaste mouvement de restauration de la vie spirituelle russe. St Habib diacre et martyr ainsi les saints
martyrs Samonas et Gurias. Arrêtés durant la persécution
de Dioclétien, Habib et Samonas connurent de cruels tourments, comme
celui d'être pendus par une seule main pendant des heures. Puis ils
furent enfermés trois mois dans l'obscurité totale d'un cachot,
enfin décapités. La persécution reprit de plus belle
et Gurias fut arrêté à son tour. Comme on lui annonçait
la liste des tortures qu'il devait subir, il répliqua : "Ces supplices
affermissent ma volonté comme l'arbre qu'on arrose pour porter du
fruit. " Il fut traîné vers le bûcher avec une lanière
accrochée dans la bouche, et quand le feu se mit à crépiter,
il rendit l'âme aussitôt. Saint Gurias fut enterré dans
le même tombeau que saint Habib et saint Samonas. (+ 306)
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St Hypathius St Matthieu |
Le St Apôtre
Matthieu portait tout d'abord le nom de Levi. Il était le fils d'Alphée
et exerçait la profession de collecteur d'impôts (publicain).
Un jour qu'il se tenait au bureau de la douane, Jésus vint à
passer avec toute une foule derrière Lui, qui recevait avec avidité
son enseignement. Le Seigneur tourna son regard vers Matthieu et lui dit:
« Viens à ma suite!» Le publicain se leva alors et le
suivit sans une pensée ou même un regard pour ce qu'il laissait
derrière lui. Avant de partir sur les routes à la suite du Christ,
il offrit chez lui un grand banquet, auquel prirent part Jésus et
ses disciples, ainsi qu'un grand nombre de publicains et de pécheurs
publics. Comme les Pharisiens s'en scandalisaient, le Seigneur dit: «
Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin,
mais les mal portants. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs
au repentir». Matthieu suivit le Christ dans tous ses voyages à
travers la Palestine et fut témoin de ses enseignements et de ses
miracles avant sa crucifixion et après sa Résurrection. Après
avoir été empli de la grâce du St Esprit le jour de
la Pentecôte avec les autres apôtres, il fut désigné
pour évangéfiser les Juifs ses compatriotes. C'est pourquoi,
huit ans après l'Ascension, il rédigea le premier, en hébreu,
l'évangile, c'est à dire le récit des actes et des enseignements
du Sauveur, pour les populations qu'il ne pouvait pas atteindre par son enseignement
oral. Cet évangile fut traduit en grec quelques années plus
tard par St Jacques, premier évêque de Jérusalem, et
copié par le St apôtre Bartholomée. Il ne tarda pas à
remplacer l'original hébreu (araméen), dont il ne reste pas
d'exemplaire.Par la suite, St Matthieu partit répandre la Bonne Nouvelle
dans le pays des Parthes et endura de nombreuses tribulations de la part
des paiens. Il parvint finalement à Hiérapolis, sur les rives
de l'Euphrate et réussit, par la puissance de sa prédication,
à convertir un grand nombre de païens à la vérité.
Il trouva le repos dans la paix du seigneur, ayant atteint un âge avancé.
St Othmar (+ 759) : Abbé de Saint
Gall, il soignait les lépreux discrètement pour ne pas causer
du tort à son abbaye. Accusé injustement de vols par ses ennemis,
il préfère se laisser chasser de son monastère plutôt
que d'entamer des polémiques stériles et dévastatrices
pour son monastère. Il sera relégué dans une île
du Rhin dans le canton d'Argau. C'est là qu'il meurt de misère
et de mauvais traitements.
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St Grégoire St Gennade St Gobron St Nicon |
St Grégoire
le Thaumaturge, Evêque de Néocésarée vit
le jour vers 214, au sein d'une illustre famille païenne de Néocésarée
dans le Pont. Laissée seule responsable de l'éducation de ses
trois enfants à la mort de leur père, la mère de Grégoire
se soucia de leur donner une éducation raffinée. Grégoire,
alors nommé Théodore, montrait non seulement de grands talents
pour l'étude, et en particulier pour la rhétorique, mais aussi
une profonde sagesse et une grande douceur. Dès l'âge de quatorze
ans, il s'éloignait des jeux turbulents de ses compagnons pour se
livrer à la contemplation de l'harmonie de la création et en
tirer quelque idée de l'existence du seul Créateur. La
Foi Chrétienne était en effet presque inconnue dans cette région:
on comptait en tout et pour tout seulement dix-sept Chrétiens à
Néocésarée. Les compagnons du jeune homme, jaloux de
le voir mener une vie si sage et si chaste, payèrent un jour une prostituée,
pour qu'elle proclame publiquement que Théodore s'était livré
à la débauche avec elle. En entendant ces calomnies le jeune
garçon ne chercha pas à se justifier, ni ne se mit en colère
contre ceux qui en étaient responsables, mais il se contenta de renvoyer
cette courtisane en lui donnant autant d'argent qu'elle en avait reçu
pour répandre ces mensonges, afin qu'elle le laisse en paix. [Lire la suite]
St Gennade et St Maxime (Ve siècle) : patriarches de Constantinople. Gennade se montra un gardien très fidèle des traditions apostoliques, imposa le repos dominical, préserva l'harmonie de l'Eglise avec le pouvoir civil. En butte à l'empereur Léon I, il préféra démissionner. Il partit en pèlerinage aux Lieux Saints vêtu comme un simple moine et c'est au retour qu'égaré dans la campagne de Chypre, surpris par une tempête de neige, il se verra refuser l'hospitalité dans une maison villageoise. Il restera dehors, à la porte. Le lendemain on retrouva le saint patriarche mort de froid St Lazare l'Iconographe (+ 867) défendit avec ardeur la sainte foi orthodoxe dans le temps de la fureur iconoclaste de l'empereur Théophile. Exilé sur les bords du Bosphore, il peignit, à son retour à Constantinople, une grande icône du Sauveur qui fut placée à la porte du palais impérial. Il fut envoyé deux fois à Rome auprès du Pape pour s'entretenir avec lui sur les moyens de restaurer la paix et l'unité. C'est au cours du second voyage qu'il meurt dans la ville des saints Apôtres. St Nikon ( Nicon) de Radonège
(+ 1420) : Né à Youriev entre Rostov et Radonège en Russie,
il aurait voulu entrer au monastère de la Sainte-Trinité. Mais,
trop jeune, il fut refusé par saint Serge qui le fit entrer dans un
monastère de Serpoukhov. Quelques années plus tard, il fut
rappelé par saint Serge lui-même qui en fit le second du monastère
et, à sa mort, saint Nicon fut élu higoumène, montrant
pour chacun des moines, tendresse et attention. Il connut la destruction de
la " laure " par les Tatares. Il le réédifia et fit décorer
l'église où reposait les reliques de saint Serge par les admirables
fresque de Daniel le Noir et de saint André Roublev. Il est enterré
face au tombeau de saint Serge.
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Du 1er au 15 Novembre |