ICÔNE DE 
LA MERE DE DIEU 
"PORTAITISSA"
D'IVIRON
 

25 février - 12 février

26 octobre - 13 octobre

Le mardi de la semaine lumineuse

Fête de l'Icône miraculeuse de de la Mère de Dieu
"Portaitissa" de Montréal
24 novembre - 11 novembre


 
 
Le premier témoignage concernant cette icône date de l'époque de l'iconoclasme sous le règne de Théophile. Une veuve vertueuse conservait cette icône dans une église qu'elle avait fait construire. Elle fut dénoncée par un soldat qui donna un coup d'épée sur la joue de la Vierge et le sang se mit à couler. Le soldat effrayé se repentit immédiatement et conseilla à la veuve de cacher l'icône. Elle décida de la jeter à la mer mais l'icône se mit à flotter. Le fils de cette veuve devint moine au Mont Athos et avant de mourir raconta l'histoire.

De nombreuses années après, le saint starets Gabriel  du monastère d'Iviron vit en songe la sainte icône lui demander de venir la chercher sans crainte. Ainsi le moine Gabriel "marchant sur l'eau comme à pieds secs" prit l'icône en pleine mer et la rapporta sur le rivage. Le lendemain les moines la découvrirent au dessus de la porte d'entrée du monastère. Ils édifièrent une église au dessus de la porte pour y placer l'icône.

Le nom de l'icône provient à la fois du nom du monastère "Iviron" et  du fait qu'elle se situa d'elle au dessus des portes : "Portaïtaissa" en grec (Portière) ou "Vratarnitsa" en slavon (Gardienne). La Mère de Dieu "Portaïtissa" protégea le monastère, et accomplit de nombreux miracles. 

Ainsi en fut-il des reproductions qui se trouvèrent en Russie : Au XVIIe siècle le patriarche Nikon commanda deux icônes aux iconographes du Mont Athos. La première fut reçu en 1648 par le tsar Alexeïe Mikhaëlovitch et remise au monastère Novodiévitchi. Il devint traditionnel de la transporter dans les maisons pour la guérison des malades.
La seconde reproduction date de 1655. Elle fut transférée à Novgorod dans l'église du monastère Iverskiï Bogoroditchniï Sviatoezerki.
De nombreuses reproductions de l'icône se répandirent à travers la Russie, devant la quantité de miracles accomplis par l'icône.

Le plus récent d'entre eux  eut lieu bien loin de la Russie, à Montréal dans les années 1980.
 

José Munoz, un iconographe ermite qui habitait dans un quartier pauvre de Montréal, reçut en leg  de son maître iconographe Nektarios, moine orthodoxe du Mont Athos, une icône de Marie  Portaïtissa.

C'était le  le 2 juillet 1981.
Quelques mois plus tard, soit le 21 novembre, en la Fête de la Présentation de Marie, un fait insolite se produisit sur l'icône. De manière très précise, une huile soudaine et fort parfumée s'écoulait lentement de l'étoile, symbolisant l'Esprit-Saint, sur l'épaule droite de Marie, ainsi que des deux mains de la Vierge et de la main droite de l'Enfant Jésus. 

A partir de ce jour, l'Icône n'a jamais cessé d'exsuder cette huile parfumée. 

Quelques temps après cette manifestation extraordinaire, André Rostworowski, cinéaste de Montréal, a pris une vingtaine de photos de cette Icône qui suintait abondamment. Il la posa sur le balcon dehors, afin de ne pas utiliser le flash qui aurait pu donner des reflets. Sur l'une des photos au développement, on aperçoit la trace d'huile qui a la forme d'un chapelet que Marie tient dans sa main droite. C'est donc cette photo qui a été reproduite en centaines de milliers d'exemplaires. Elle est maintenant connue dans le monde entier. 

Dans son livre sur les icônes mariales, le Père Igor (Egon Sendler) écrit en 1992 : 
«  De nos jours une icône de la Vierge d'Iviron attire à Montréal, de nombreux chrétiens, catholiques et orthodoxes. Elle produit des signes qui ne peuvent pas être expliqués comme étant des phénomènes naturels.[...] ]La quantité d'huile émise variait de entre quelques cm3 et quelques gouttes. Elle fut recueillie dans de l'ouate et distribuée ensuite à ceux qui la demandèrent. Depuis, nombreux sont les témoignages de ceux qui ont ressenti le contact bienfaisants de cette huile. Ce sont souvent non pas des guérisons spectaculaires qui s'opèrent mais plutôt des soulagements dans les multiples difficultés de la vie de notre temps. »


 
Le 31 octobre 1997, Jose Munoz, à qui appartenait l'Icône, a été assassiné à Athènes. Depuis ce temps l'Icône originale de Marie, Porte du Ciel n'a jamais été retrouvée, nous ne savons donc pas où elle se trouve actuellement. 
 
 
Ci-contre le Père José