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Ste Ariadne St Eumène Ste Euphrosyne Ste Sophie Ste Irène
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Ariadne vécut
sous le règne des empereurs Hadrien et Antonin (entre 117 et 139).
Elle était servante d'un certain Tertulus, qui était à
la tête de la ville de Promisès en Phrygie. Comme son maître
l'avait conviée à Célébrer l'anniversaire de
son fils en se rendant avec toute la maison au temple des idoles et quelle
s'y était refusée au nom du Christ, il la fit flageller, puis
on la livra quelque temps après au gouverneur, qui la soumit à
de nouveaux supplices. Alors qu'elle se trouvait sur un rocher à prier
le Seigneur, afin qu'il la délivrât, le rocher se fendit soudain,
la cachant de ses persécuteurs. Lorsque ceux-ci voulurent la reprendre,
ils furent mis en fuite par des Anges à l'aspect terrible, qui se
tenaient près du rocher, une lance à la main.
St Méthode (+ 311) : évêque d'Olympe près de Tyr, il fut martyrisé par haine du Christ. Ecrivain important dans l'Eglise orientale, il a exercé une grande influence sur le monachisme par l'une de ses úuvres, "le Banquet des dix Vierges" où il fait l'éloge de la chasteté. Ste Richarde (+ 894) : Fille du comte d'Alsace, elle avait épousé Charles le Gros, roi des Francs de Rhénanie. En 881, soutenu par le Pape, Charles devint empereur d'Occident, roi de Germanie et roi de France. Bien qu'instruit et dévot, il permit aux Sarrasins de venir piller l'Italie, aux Normands de piller le nord de la France, la région parisienne et la Bourgogne. Il abandonna le pape Jean VIII qui l'appelait au secours et le pape fut, par cette faute, massacré à coups de marteau dans son palais du Latran. Tant et si bien que la Diète de 887 déposa Charles le Gros et son empire fut divisé en sept petits royaumes. Ste Richarde n'était plus à ses côtés. Elle avait été répudiée, accusée injustement d'adultère pour avoir embrasser la croix pectorale de l'évêque de Verceil. Elle se retira en Alsace, à l'abbaye d'Andlau qu'elle avait naguère fondée et mourut quelques années plus tard. Le pape Léon IX, un alsacien, vint vénérer ses restes et la plaça sur les autels. St Eustorge (IVe ) : Evêque de Milan cité par St Athanase parmi les évêques d'Italie hostiles à l'arianisme et dont St Ambroise fait l'éloge. Ste Bertille (+ 660) : Elle vécut dans le Hainaut en Belgique. Princesse de sang royal, elle fut une femme d'une grande simplicité, une épouse attentive et une mère de famille dont les deux filles, Ste Aldegonde et Ste Vaudru, firent l'éloge. L'on commémore également ce jour la mémoire de son époux St Walbert St Bidzine de géorgie (1661) : Prince
de Géorgie, il fut martyrisé pour la foi par le shah de Perse,
Abbas II, et il périt avec les membres de sa famille, St Elisbar
et St Chavel, à l'issue de terribles supplices.
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St Théodore, Sts Trophime St Igor
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Le saint Prince
Théodore de Smolensk et Yaroslavl, surnommé le "Noir", naquit
durant de terribles années pour la Rus' : l'époque de l'invasion
Mongole, vers 1237-1239. Au saint Baptême, il reçut le
nom du saint grand martyr Théodore Stratélate qui était
particulièrement considéré parmi les princes-guerriers
Russes. Le prince Théodore fut renommé pour ses exploits militaires. En 1239, par les prières de la Très Sainte Mère de Dieu, le saint martyr-guerrier Merkourios délivra Smolensk qui allait tomber face à Batu, l'enfant Théodore n'était pas dans la ville. Ils l'avaient emené et caché dans un lieu sûr durant la guerre. En 1240, son père, le prince Rostislav, mourrut. Ses frères ainés, en héritiers, divisèrent les terres paternelles entre eux, alouant à l'enfant Théodore la petite possession de Mozahisk. Il y passa son enfance, et y étudia les Saintes Ecritures, les Offices d'église et la science militaire. En 1260, le prince Théodore fut marié à Maria Vasilievna, fille du saint prince Basile de Yaroslav ), et Théodore devint ainsi prince de Yaroslav. Ils eurent un fils nommé Michael, mais saint Théodore devint vite veuf. Il passa le plus clair de son temps en campagnes militaires, et son fils fut élevé par sa belle-mère, la princesse Xénia. [ Lire la suite]
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St Michel, St Oleg St Eusthate
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Profitant des
rivalités constantes qui opposaient les principautés chrétiennes
de Russie au début du 13e siècle, les hordes barbares, venues
des confins de l'Asie centrale, envahirent la Russie du Sud en détruisant
et pillant tout sur leur passage1. En 1240, les Tatares marchèrent
sur Kiev, la prirent et la pillèrent, ainsi que la fameuse Laure
des Grottes. Le prince Michel commença par fuir devant l'ennemi supérieur en nombre. Il abandonna Kiev au pillage, mais se repentant bientôt de son manque de courage et d'espérance en Dieu, il se rendit de son propre gré auprès du souverain mongol à la Horde d'Or, afin d'attirer sur lui la colère du khan et la détourner de son peuple. Le perfide tyran chercha alors à le séduire par des promesses et lui demanda d'adorer le buisson et de passer à travers le feu, selon la coutume idolâtre. Michel et son compagnon Théodore acceptèrent de se soumettre au khan comme souverain terrestre, mais refusérent d'obéir à ces coutumes impies: «ne voulant pas être Chrétien seulement de nom». Comme ses amis boïars lui proposaient de s'enfuir pour échapper au châtiment promis par le khan, Michel refusa énergiquement. Et celui qui avait montré de la faiblesse à l'heure de la bataille, s'offrit alors au Martyre avec une héroïque bravoure. Il fut décapité le 20 septembre 1246. Ses Reliques étaient vénérées avec une grande dévotion à Moscou, dans l'église des Saints-Archanges. St Hilarion (+ 1804) : Son histoire est celle de beaucoup de jeunes chrétiens de cette époque. Il naquit en Crète à Héraklion dans une famille chrétienne. Venu à Constantinople chez un oncle, il travailla pour le compte d'un commerçant qui, à la suite d'une erreur du jeune garçon, l'oblige à payer de lourdes sommes. Pour y échapper, Jean puisque c'était alors son nom, devint musulman. Mais le remords le tenailla et il partit au Mont Athos où il entra dans la vie monastique sous le nom d'Hilarion. Si grand fut son repentir qu'il voulut expier sa faute par le martyre. Il se rendit à Constantinople, proclama son retour à la foi en Jésus-Christ et, après de cruelles tortures, il fut décapité. St Jean d'Egypte (+ 310) : martyr en Palestine et survivant des persécutions. Eusèbe de Césarée en fait l'éloge. "Il avait eu les membres coupés pour la foi de Jésus-Christ. Il avait perdu les yeux du corps. Mais il expliquait à ses auditeurs des passages entiers de l'Ecriture, montrant ainsi que l'homme essentiel est l'homme intérieur." St Jean de Crête (Xe siècle.) naquit en Crète et ne quitta jamais son île. Très jeune, il se retira dans la solitude pour prier et mener une vie ascétique. Il construisit un monastère dédié à la Mère de Dieu, mais se retira dans une cabane isolée jusqu'à sa mort. St Eusthate, était général
dans l'armée impériale quand il se convertit, lui et sa famille.
Capturés par des pirates alors qu'ils s'embarquaient pour l'Egypte,
ils furent vendus comme esclaves. Eustache fut garçon de ferme,
Théopista servante d'auberge et les deux enfants, garçons
dans une boutique. La famille se retrouva réunie quelques années
plus tard, mais, reconnus comme chrétiens, ils furent condamnés
à périr enfermés dans un taureau d'airain chauffé
à blanc.
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St Jonas St Dimitri
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Jonas était
fils d'Amittay, qui était de Gat-hahépher, situé près
de la ville d'Azot, sur le bord de la mer, dans le territoire des Philistins.
Sa mère était la femme auprès de laquelle fut envoyé
le Prophète Elie, lorsque régnait la sécheresse déclenchée
par sa prière (1 Rois 17:7-24). Comme elle lui avait offert l'hospitalité
alors qu'il ne lui restait plus qu'un pot de farine et une cruche d'huile,
Elie la bénit et la farine et l'huile se renouvelèrent jusqu'à
la fin de la sécheresse. Jonas était donc le jeune garçon
qu'Elie ressuscita des morts en s'étendant sur lui à trois
reprises. Lorsque la sécheresse prit fin, Jonas partit pour la Judée,
prophétiser sous l'action du Saint Esprit. De là, le Seigneur
lui ordonna d'aller prêcher à Ninive sa destruction prochaine,
si ses habitants ne se repentaient pas. Pris de peur, Jonas chercha à
s'enfuir loin du Seigneur, à Tarsis. Mais Dieu, qui est partout présent
et remplit tout, envoya une violente tempête, si bien que le vaisseau
sur lequel il avait embarqué menaçait de se briser. Les marins,
ayant appris que Jonas était la cause de la tempête, le jetèrent
à la mer, qui se calma aussitôt. Au moment où il tombait
à l'eau Jonas fut englouti par un énorme monstre marin. Il
resta ainsi trois jours et trois nuits, dans le ventre de l'animal, en prophétie
du séjour du Christ dans les entrailles de la terre. Trois jours,
après la bête le rejeta sur le rivage par ordre de Dieu, en signe
de la Résurrection du Christ. Jonas partit donc pour Ninive et pendant
trois jours parcourut la ville en prêchant le repentir. A sa surprise,
les habitants crurent à sa parole, se repentirent, publièrent
un jeûne universel, auquel ils soumirent même leurs animaux,
si bien que Dieu apaisa sa colère et ne les châtia pas.
Inauguration des reliques de saint Dimitri de Rostov ( + 1709) St Joseph de Zaonikiev (+ 1612) : Paysan de la région de Vologda en Russie, il menait une vie modeste quand il commença à perdre la vue. Il demande l'intercession de la Mère de Dieu et, devant son icône, il retrouva la pleine vision de ses yeux. Devant ce miracle, les villageois édifièrent une chapelle et quelques cellules pour un monastère dont notre St refusa de devenir le premier higoumène en feignant la simplicité d'esprit. Il vécut ainsi trente ans dans la prière, les privations ascétiques et la joie.. St Alexandre (IIe siècle) : Martyr
sur la voie Claudienne, aux environs de Rome. Il souffrit les chaînes,
le chevalet et les ongles de fer avant d'être décapité.
Le pape St Damase fit transférer son corps dans la ville même
de Rome et composa pour lui une épitaphe.
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St Phocas St Macaire Synaxe des |
Saint Phocas
naquit dans la ville de Sinope, sur les bords de la mer Noire, d'un père
nommé Pamphile, constructeur de bateaux, et d'une mère nommée
Marie. Dès qu'il fut tiré des griffes de l'erreur païenne,
Dieu lui accorda, jusqu'à sa mort, la grâce d'accomplir des
miracles. Il devint par la suite Evêque de Sinope et amena, tant par
ses paroles inspirées que par ses miracles, de nombreux païens
à la vraie foi. Dieu lui révéla de manière toute
spéciale que le moment d'affronter le Martyre était venu pour
lui. Une colombe vint un jour se poser sur sa tête, y déposant
une couronne et lui adressant ainsi la parole avec une voix humaine: «Une
coupe a été préparée pour toi, tu dois maintenant
la boire». Il comparut alors devant le gouverneur Africanus et confessa
avec audace de Christ vrai Dieu et vrai homme. Comme Africanus avait blasphémé
le Nom du Christ et fait torturer le Saint, il y eut alors un violent tremblement
de terre, qui frappa de mort soudaine le gouverneur et ses soldats. Mais
à la demande de la femme du gouverneur, le Saint, miséricordieux
à l'image de son Créateur, les releva par sa prière.
Il fut ensuite conduit vers l'empereur Trajan (vers l'an 101), qui le fit
écorcher puis jeter dans un bain surchauffé, où le
Saint remit son âme à Dieu.
St Sophrone (+ 1813) reçut au baptême le nom de Stoïko et, après ses études, se maria et fut ordonné prêtre. Il enseignait la science divine aux enfants du séminaire et traduisit pour le peuple la Vie des Sts en bulgare. Elevé à la dignité épiscopale, il dut s'exiler en Roumanie grâce au métropolite Dosithée de Hongro-Valachie. Enfin, il vint à Bucarest d'où il rejoignit Dieu dans la contemplation éternelle. St Jonas de Iachera (XVIIe siècle) : Il fut le fondateur du monastère de l'Annonciation de la Ste Mère de Dieu dans un endroit désert, nommé Iachéra, en Russie, sous le règne du tsar Ivan le Terrible. Son rayonnement spirituel lui valut le profond respect de la famille impériale et l'estime des Sts comme St Irénarque de Solovki qui aidèrent le monastère. S Côme le bulgare (+ 1323) : il se
fit moine au monastère bulgare de Zographou. Il reçut plusieurs
fois l'illumination de la Ste Mère de Dieu et dès lors se
rangea dans le silence. Il connut aussi de graves tentations, mais mourut
en paix dans le Seigneur.
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Conception de Ste Polyxene Ste Herais
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Lorsque notre
Seigneur et Dieu, le Fils unique et Verbe du Père, se préparait
à descendre du haut du Ciel pour être conçu de manière
immacullée dans le sein de la Très Sainte Vierge Mère
de Dieu, il voulut confirmer et annoncer ce Miracle d'entre les Miracles
par une merveille qui lui ressemblât sans y être identique.
C'est aussi pour qu'en toutes choses Saint Jean Baptiste soit Précurseur
du Christ, que six mois avant la visite de l'Ange Gabriel à la Mère
de Dieu, ce dernier apparut au Grand Prêtre Zacharie, au moment où
il entrait dans le Saint des Saints, pour accomplir le sacrifice de l'encens
et prier pour le peuple. En le voyant, Zacharie fut pris de crainte, mais
l'Ange le rassura et lui dit: « Tu n'as pas à craindre, Zacharie,
tes supplications ont été exaucées, et ta femme Elisabeth
te donnera un fils que tu appeleras Jean. Il y aura pour toi de la joie
et de l'allégresse, et bien des gens auront à se réjouir
de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur, il sera rempli de
l'Esprit-Saint dès le sein de sa mère» (Luc 1:13-15).
Zacharie était vieux et sa femme également, aussi douta-t-il
un instant de la vérité des paroles de l'Ange et que «lorsque
Dieu le veut l'ordre de la nature est vaincu». C'est pourquoi Gabriel
lui annonça que, pour le punir et lui apprendre à n'utiliser
sa langue que pour glorifier Dieu, il resterait muet jusqu'à la naissance
de l'enfant.
St Jean de Konitsa (+ 1814) naquit dans une famille musulmane dont le père était membre de l'ordre des Derviches et sheikh réputé. Il devint lui-même derviche de Yssouf l'Araba, maître de l'Etolie en Grèce. Il le suivit durant les guerres turques contre les Russes. Mais, il vivait dans la droiture de sa conscience et c'est ainsi que peu à peu il se rapprocha de l'Evangile et demanda le baptême, ce que les chrétiens lui refusèrent longtemps par peur. A la mort de son maître, il se retira dans l'île d'Ithaque, se maria et, restant caché, travailla comme garde-champêtre. Découvert comme chrétien, il fut arrêté, subit maints mauvais traitements et vexations et fut enfin décapité. St André et ses compagnons martyrs Sts Jean, Pierre et Antoine. Originaires de Syracuse, ils furent emmenés prisonniers lors d'une incursion des Arabes d'Afrique du Nord. Pierre et Antoine étaient encore jeunes. Ils feignirent de se soumettre aux usages musulmans. Mais ils ne purent rester ainsi cachés longtemps. Abrachim, qui étaient fort cruels, l'apprit. Il les fit mettre au pilori et ils reçurent d'abord quatre cents coups de verges sur les pieds. Puis ils furent attachés sur un âne et, dépouillés de tous leurs vêtements, promenés dans toute la ville pour être la risée de la foule. Revenus en prison, ils subirent à intervalles réguliers ce genre de tortures. Enfin l'ignoble tyran leur fit arracher les parties les plus intimes de leur corps et leur fit mettre dans la bouche. Jean et Antoine succombèrent à ces douleurs. Jean leur père eût la gorge tranchée. André, lui, resta plus longtemps en prison jusqu'à ce que son corps fût tout desséché par la soif et la faim. On le fit enfin sortir et Abrachim, monté sur un cheval, un javelot à la main, se précipita au galop sur le St et le transperça de part en part. St Adamnan (+ 704) : L'un des plus grands
successeurs de St Columba à la tête de l'abbaye d'Iona en Ecosse.
Son influence fut grande sur la société et l'Eglise de son
temps.
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Ste Thècle Saints St Etienne St Galacteon St Juvenal St Nicandre St Pierre St Silouane |
Sainte Thècle
était originaire de la ville d'Iconium (Asie-Mineure). Elle était
la fille d'une riche païenne nommée Théoclie. Agée
de dix-huit ans, elle était fiancée à un jeune homme
nommé Thamyris, qui l'aimait d'un amour ardent. C'est à cette
époque que, descendant d'Antioche, Saint Paul fut accueilli à
Iconium dans la maison d'Onésiphore, un voisin de Thècle, et
y enseignait nuit et jour la parole de Dieu. A tous ceux qui l'écoutaient
dans une grande joie, il disait: «Heureux ceux dont le coeur est
pur, parce qu'ils verront Dieu. Heureux ceux qui gardent la chasteté
de leur chair, parce qu'ils seront le temple de Dieu. Heureux ceux qui ont
renoncé à ce monde, car ils seront agréables à
Dieu. Heureux ceux qui craignent les paroles de Dieu, parce qu'ils seront
consolés. Heureux ceux qui embrassent la sagesse de Jésus-Christ,
parce quils seront appelés les fils du Très-Haut. Heureux ceux
qui ont gardé le Baptême, car ils trouveront le repos auprès
du Père et du Fils. Heureux ceux qui ont compris la science de Jésus-Christ,
parce qu'il seront dans la lumière. Heureux ceux qui ont rejeté
l'extérieur du monde par amour de Dieu, car ils jugeront les Anges
et seront glorifiés à la droite du Père. Heureux les
corps des vierges, parce que la parole du Père sera pour eux oeuvre
de salut au Jour de son Fils, et ils goûteront le repos dans l'éternité
de l'éternité». [Lire la suite]
St Silouane (Sylvain) (+ 1938) : Syméon Ivanovitch Antonov était un robuste charpentier d'un village de Russie centrale. D'une vigueur peu commune, il était affligé d'un caractère violent et querelleur. A 26 ans, tout change. Le paysan rustique et sensuel entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à revenir à lui-même. Il se met en route pour l'Athos. Celui qui est devenu frère Silouane connaît tout d'abord une grande joie : celle de qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir : désespoir de constater que l'orgueil lui colle à la peau et qu'il ne peut s'en défaire. L'épreuve est si longue et si dure qu'il en arrive à se croire condamné, damné même. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit :" Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas. " Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui, jusqu'à sa mort. St Nicandre de Pskov (+ 1581) : Né dans une famille chrétienne de la région de Pskov en Russie, il entra dans la vie monastique à l'âge de dix-sept ans. Puis il se retira dans un endroit désert pour vivre en tête-à-tête avec Dieu. Il y resta quinze ans, mais comme sa renommée grandissait, il préféra rejoindre le monastère de Krypetsk pour y vivre la paix. Ce qui, une fois encore, lui fut impossible. Il retourna donc dans son désert. Le même cycle de visiteurs recommença. St Nicandre retourna dans son monastère, puis le quitta une fois de plus pour le désert. Il y passa les quinze dernières années de sa vie et s'endormit dans la paix du Seigneur. St Galaction (+ 1612) : Fils d'un boyard pieux et cultivé, il dut être soustrait au tsar Ivan IV le Terrible qui le recherchait. Il s'installa ensuite à Vologda où il apprit le métier de cordonnier, se maria et mena une vie heureuse. Lorsque son frère Dimitri devint l'un des familiers du tsar, Galaction refusa de le rejoindre et continua à vivre de l'ouvrage de ses mains. A la mort de son épouse, il prit l'Habit monastique et mena une vie ascétique. En 1612, lors de l'invasion polono-lituanienne, il fut frappé à coups de glaive, eut la tête fracassée par une poutre et mourut deux jours plus tard humblement et discrètement. St Etienne de Serbie (+ 1224). Couronné premier roi de Serbie par son frère St Sabas, lui-même premier archevêque de Serbie, il éleva l'Orthodoxie à un haut niveau dans son peuple et inspira l'idéal évangélique de son royaume. L'Eglise fait également mémoire de son fils St Vladislas, roi de Serbie, et de David son neveu qui fonda le monastère de Brodarevo en Serbie. St Coprios (VIe s.) fut découvert,
nouveau-né, sur un tas de fumier à la porte du monastère
de St Théodose en Palestine, auprès de sa mère morte
dans son accouchement. Recueilli par les moines, il passa toute sa vie dans
ce monastère, perpétuellement adonné à la prière
et opérant d'étonnants miracles.
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St Serge St Germain Ste Euphrosine
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St Paphnuce (+ 303) : Anachorète en Egypte, il fut capturé, lors des persécutions de l'empereur Dioclétien, et condamné à être crucifié à un palmier après avoir subi le supplice de la roue qui lui brisa tous les os. Beaucoup de ceux qui virent ses souffrances se convertirent et, à leur tour, donnèrent le témoignage suprême du martyre. Ste Euphrosyne de Souzdal (+ 1205) : Fille
du prince Michel de Tchenigov, elle revêtit l'Habit monastique au
monastère de la Très Ste Mère de Dieu des Blachernes
à Souzdal où elle vécut en parfaite obéissance
et union à Dieu cette vie religieuse, illuminant son âme par
la prière ardente et l'écoute de la Parole de Dieu.
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Saint Jean était
originaire d'un pauvre village de Galilée nommé Bethsaïde.
Il était fils de Zébédé, le pêcheur, et
de Salomée, la fille de Joseph le Fiancé de la Mère
de Dieu. En effet Joseph avait eu de son premier mariage quatre garçons:
Jacques, José, Judas et Simon (ou Siméon); et trois filles:
Esther, Marthe et Salomée. C'est pour cette raison que selon le monde
notre Seigneur Jésus Christ était l'oncle de Saint Jean le
Théologien, puisque demi-frère de sa mère Salomée.Jean
aidait son père Zébédé à la pêche
avec son frère Jacques, lorsqu'ils furent appelés par le Seigneur
à le suivre pour devenir pêcheurs d'hommes. Il abandonna sur
le champ toutes choses pour suivre son céleste enseignement. Il aimait
à tel point la virginité et l'ascèse que, plus que tous
les autres disciples, il fut digne du nom de vierge. Et son amour pour le
Christ était si ardent, sa conduite si excellente, qu'entre tous il
devint le disciple Bien-aimé. Son intimité avec le Seigneur
était telle qu'il fut l'un des trois à monter avec Lui sur
la montagne du Thabor, pour contempler la divinité du Verbe resplendissante
dans son corps et pour entendre la voix venue du ciel qui disait: «
Celui-ci est Mon fils bien-aimé, en qui J'ai mis toute Ma complaisance.-
Ecoutez-Le» .[Lire la suite]
On dénombre 57 "Saint Jean" différents auxquels il faut ajouter Saint Jean de Shangaï, d'Europe Occidentale, et de San Francisco, cannonisé par l'Eglise Russe Hors-Frontières St Eusèbe (+ 310) : D'origine grecque et sans doute médecin, il fut indulgent aux "lapsi" (ceux qui avaient renié leur foi devant les tortures). Il enseignait que ces malheureux avaient le droit de pleurer leur crime. Il rencontra alors une opposition telle à l'intérieur même de l'Eglise que l'empereur Maxence l'exila en même temps que son principal opposant, Héraclius. St Eusèbe mourut durant cet exil en Sicile. St Nil de Calabre (+ 1005) était un
haut fonctionnaire d'origine grecque, comme beaucoup dans cette région.
Il s'était converti à la mort de sa femme et fonda un monastère
à Grottaferrata dans le Latium. Ce monastère existe encore.
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Ste Aquilina St Anthime St Aristarque St Marc St Pierre
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Sainte Aquilina
était originaire d'un village proche de Thessalonique. Alors qu'elle
n'était encore qu'un nourisson, son père tua involontairement
un Turc. Il ne put avoir la vie sauve qu'à la condition de renier
sa foi et de devenir musulman, en promettant de surcroît la conversion
de sa fille, lorsqu'elle en aurait l'âge. Mais la mère d'Aquilina
fidèle et pieuse admiratrice des exploits des Martyrs éduqua
sa fille, lui apprenant à préférer la mort à
l'apostasie. Lorsque la jeune fille eût atteint l'âge de dix-huit
ans, son père lui proposa la conversion à la foi des Turcs,
mais il fut fort surpris de la voir refuser et de l'entendre se déclarer
prête à tous les supplices pour l'amour du Christ. Constatant
sa résolution et pris de peur pour lui-même, ce père
indigne et lâche livra sa fille aux autorités turques, en leur
disant d'en faire ce qu'ils voulaient. Elle fut soumise à trois reprises
à la bastonnade sans pitié des barbares. Loin de perdre son
assurance, et comme transportée de joie par l'amour de Dieu qui brûlait
en son coeur, Aquilina ne cessait de se moquer de ses bourreaux. Quand elle
fut réduite à la dernière extrémité,
de pieux Chrétiens la transportèrent devant sa mère.
En la voyant, elle demanda toute anxieuse à sa fille si elle avait
tenu bon. La Sainte lui répondit dans son dernier soupir: -«Que
pensais-tu donc que je fisse, si ce n'est ce que tu m'as enseigné.
Selon ton commandement, j'ai gardé la confession de notre foi».
Elles rendirent toutes deux gloire à Dieu et la Sainte martyre partit
pour les demeures des bienheureux. Comme on emmenait sa dépouille
pour l'inhumer tous les lieux où elle passait s'emplissaient d'un
suave parfum. Et cette nuit là, une lumière éclatante
se dégagea de son tombeau.
St Sabbatios (+ 1435) : Moine pendant de longues années au monastère de St Cyrille du Lac Blanc en Russie, il se retira plus au nord au monastère de Valaam où il devint un modèle de zèle spirituel. Mais cette renommée devint, à ses yeux, un obstacle dans sa quête de Dieu. Une nuit il s'échappa pour rejoindre l'île déserte de Solovki, située à deux jours de navigation dans la Mer Blanche, plus au nord. Au moment de s'embarquer, les habitants cherchèrent à l'en dissuader, l'île était trop inhospitalière à leurs yeux. Il y eut d'abord un compagnon, St Germain qui le quitta dix ans après et St Sabbatios resta seul, dans ce froid boréal, menant une vie ascétique que Dieu seul connut. Très âgé, il revint sur le continent afin de pouvoir communié aux Sts Mystères et à la Ste Communion dont il était privé depuis son départ de Valaam. Ayant communié, il remit son âme à Dieu. L'année suivante, St Germain revint à Solovki et fonda un monastère dans lequel vécurent de nombreux Saints et, ces derniers temps, d'innombrables martyrs. St Callistrate (IIIe s.) et ses compagnons martyrs. Il était soldat et fut dénoncé comme chrétien. Le chef de sa légion le fit étendre à terre, et lui enfonçant un entonnoir dans la bouche, le força à boire toute une bassine d'eau. D'autres soldats se déclarèrent également chrétiens et subirent tous divers tourments. Aucun n'étaient encore baptisés. Jetés dans une piscine profonde, pieds et mains liés, ils prièrent pour que cette eau deviennent pour eux celle du St Baptême. Ils furent ensuite coupés en morceaux dans leur prison. St Anthime l'Ibère (+ 1716) : Originaire
de Géorgie, il fut esclave des Turcs de longues années à
Constantinople. Il y apprit le grec, l'arabe, le turc et le slavon. Une
fois affranchi, il s'installa à proximité du Patriarcat pour
enseigner l'art des icônes brodées et des sculptures sur bois.
En 1690, il fut appelé en Valachie, apprit l'art de la typographie
et de l'imprimerie à Bucarest et dans son monastère de Snagov,
grâce à quoi il eut une intense activité d'éditeur
et d'écrivain. Il fut mis à la tête de la typographie
princière. Nommé métropolite d'Hongrie-Valachie, il
fut un pasteur doux et paisible. Il organisa dans tout le pays des écoles
où l'enseignement était dispensé gratuitement aux
enfants des familles démunies. Il fonda le monastère de Tous-les-Sts
à Bucarest, appelé actuellement, monastère de St Anthime.
Accusé par les Turcs en 1716 d'avoir intrigué pour rattacher
la Valachie à l'empire autrichien, il fut aveuglé et envoyé
en exil au monastère du Sinaï. Sur le chemin, il subit maints
supplices de la part des soldats de l'escorte qui, finalement, le noyèrent
dans un des affluents du Danube.
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St Chariton St Agapit St Elie St Moïse St Nicodeme |
Saint Chariton
naquit et fut élevé à Iconium, en Asie-Mineure, sous
le règne de l'empereur Aurélien (270-276). Au début
de son règne, le successeur de ce dernier, Dioclétien, n'était
pas hostile aux Chrétiens; mais, poussé par le démon,
il déclencha par la suite une violente persécution contre ceux
qui invoquaient le nom du Christ (304). Comme Chariton était réputé
à Iconium pour sa piété et sa vertu, il fut capturé
par les soldats de l'empereur et mené devant le consul. Ayant confessé
sans crainte le Christ et condamné les idoles, Chariton fut étendu
à terre et si violemment fouetté que ses chairs en furent
réduites en charpie. On le jeta en prison et on l'en ressortit quelques
jours plus tard pour le présenter à nouveau devant le tribunal.
Délivré de prison, il se réfugia en Egypte jusqu'à
ce que Constantin le Grand décrète la fin des persécutions
et reconnaisse officiellement la religion des Chrétiens. [Lire la suite]
St Exupère (+ 415) : Evêque
de Toulouse qui entreprit la construction de la célèbre basilique
St Sernin. St Jérôme, qui lui dédia son commentaire
sur le prophète Zacharie, soulignait ainsi sa charité lors
de l'invasion des Vandales dans le midi de la France : "Le St évêque
a faim tandis qu'il nourrit les autres. Son visage est marqué par
les jeûnes, mais il est surtout torturé par la faim des autres.
Il a tout donné aux pauvres qui sont les entrailles du Christ."
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St Cyriaque St Theophane |
St Cyprien díOustioug
(+ 1276) : Il n'était pas sans richesse, mais il les donna toutes
quand il entra au monastère de l'Entrée au Temple de la Mère
de Dieu à Oustioug en Russie. Devenu higoumène (supérieur),
il ne sortait jamais de la clôture du monastère, vivant comme
si c'était son dernier jour sur terre. Il veillait avec un amour
paternel au progrès spirituel de ses frères, sacrifiant pour
eux son temps et ses forces.
St Cyriaque (+ 556) naquit à Corinthe
dans une famille chrétienne. A dix-huit, il partit en pèlerinage
à Jérusalem et demanda à entrer dans la laure de St
Euthyme. Mais comme on le trouva trop jeune, il dut vivre en dehors dans
la solitude, tout en faisant fonction de cuisinier. Il y fut reçu
enfin, mais conserva sa vie de solitaire. Des querelles s'étant élevé
entre plusieurs monastères voisins, il préféra se retirer
à Soukas où il fut ordonné prêtre et sacristain
(responsable de l'église et des liturgies). Il resta là trente
années, servant la communauté en de multiples tâches,
la préservant contre l'hérésie des Origénistes
qui égarait alors beaucoup de moines palestiniens. Il se retira
dans la solitude pour y vivre ses dernières années et s'endormir
dans la paix du Seigneur.
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St Gregoire St Grégoire St Michel St Onophrius
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Saint Grégoire
naquit vers l'année 240. Il était fils d'Anak le Parthe et
apparenté au roi d'Arménie Koussar, qui fut assassiné
par Anak, sur l'ordre du roi de Perse Artasuras. En châtiment de ce
crime toute la famille d'Anak fut exécutée, à l'exception
de Grégoire et de l'un de ses frères, encore enfants, qui
furent exilés à Césarée de Cappadoce. C'est
à l'occasion de cet exil en territoire romain que Grégoire
fut initié aux Saints Dogmes des Chrétiens et baptisé.
Tiridate, l'un des fils du roi assassiné par Anak, fut lui aussi exilé
par le roi des Perses à Césarée. Apprenant sa présence,
Grégoire se mit à son service, sans toutefois lui révéler
son origine. Quelque temps après, Tiridate accéda de nouveau
au trône d'Arménie grâce aux Romains, en remerciement
d'un grand service qu'il avait rendu à l'empire. [Lire la suite]
St Michel de Kiev (+ 992) : Premier métropolite de Kiev et de toute la Russie, il dirigea la jeune Eglise russe à l'époque du St prince Vladimir qu'il avait baptisé avec toute sa famille. Il était grec et fut envoyé à Kiev par le patriarche de Constantinople. Son úuvre fut immense et difficile. C'était un pasteur plein de zèle apostolique qui porta l'Evangile jusqu'à Novgorod et Rostov-Veliki. C'était aussi un sage conseiller du prince dans les affaires de l'Etat. St Aristakes et ses successeurs. Pendant
près d'un siècle, les successeurs de St Grégoire à
la tête de l'Eglise apostolique arménienne (catholicos) furent
aussi ses descendants, le célibat n'étant pas imposé
alors à aucun degré de la hiérarchie. Le fils cadet de
St Grégoire l'illuminateur, Aristakès, participa à l'úuvre
missionnaire de son père et nous le trouvons parmi les Pères
du concile de Nicée en 325. Il fut assassiné par Archelaos,
gouverneur de Sophrène, à qui il reprochait sa vie dissolue.
St Varthanès, également fils de St Grégoire lui succéda
et échappa de peu à une tentative d'assassinat. St Houssik,
fils de St Varthanès, après avoir mené la vie monastique,
devint à son tour catholicos en 342. Reprochant au roi Tiran les désordres
de la cour, persistance tenace des múurs païennes, il fut arrêté
et bastonné jusqu'à la mort. St Nersès, petit-fils de
St Houssik, formé lui aussi à Césarée de Cappadoce,
réunit le premier concile national arménien à Achtichat.
Il organisa des établissement de bienfaisance, des léproseries,
fonda des monastères et des centres de formation pour l'éducation
ecclésiastique, et réglementa le mariage et la vie conjugale,
encore très païenne. Mais ses relations avec le roi se dégradèrent
au point qu'il fut empoisonné par lui au cours d'un festin. St Sahak,
fils de St Nersès, inspira à St Mesrop la création d'un
alphabet et d'une écriture arménienne, libérant ainsi
l'Eglise arménienne de la culture étrangère et ouvrant
la voie à une culture arménienne riche et originale.
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Protection de St Jean St Romain
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La fête
de la Sainte Protection de la Mère de Dieu a été instituée
à la suite d'une vision qu'eut notre Saint Père André
le Fou pour le Christ un jour où l'on célébrait une
vigile dans l'église des Blachernes à Constantinople. A la
quatrième heure de la nuit, le Saint plongé en prière
éleva ses yeux vers le ciel et vit la Sainte Mère de Dieu se
tenir au-dessus de l'assemblée et recouvrir ses fidèles de
son voile (mamphorion). André s'assura de la réalité
de sa vision auprès de son disciple Epiphane qui lui aussi avait été
jugé digne de contempler ce spectacle. Le Saint se précipita
alors dans le Sanctuaire, ouvrit le coffret qui contenait le précieux
voile de la Reine du monde, et, debout devant les Portes-Saintes, il l'étendit
au-dessus de la foule. Le voile était si grand qu'il recouvrit toute
la nombreuse assemblée, mais restait suspendu en l'air, soutenu par
une force mystérieuse. La Mère de Dieu s'éleva alors
dans le ciel, entourée d'un violent éclat lumineux, et disparut,
laissant au peuple Chrétien Son Saint Voile en garantie de sa protection
bienveillante. Cette protection, la Mère de Dieu la montra à
mainte reprise à l'égard de la ville impériale et, par
analogie, envers toute la Sainte Eglise. Pour la fête du Voile de la très Sainte Mère de Dieu (" Pokrova Presviatoï Bogoroditsy "), on dit en Russie que s'il neige pour la première fois dans l'année, c'est la Vierge qui couvre le pays avec son voile ("pokrov"). St Sabbas le Stylite (+ 1460) était
le fils d'un boyard russe de Kachine et il séjourna dans plusieurs
monastères de la région de Tver. Puis il partit pour le mont
Athos, s'adonnant seulement à la contemplation de la gloire de
Dieu. Il revint en Russie dans une forêt de la région de Novgorod.
Le monastère de l'Ascension qu'il y fonda, connut une grande prospérité.
Après l'avoir organisé, il síinstalla non loin de la
sur une colonne qu'il ne quittait que le samedi et le dimanche pour communier
aux Sts Mystères et prendre part à la vie commune des frères.
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St Cyprien Sts David Ste Justine St Théodore
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Cyprien vivait
à Antioche sous le règne de l'empereur Dèce (vers 250).
Il était riche et de noble naissance, et brillait particulièrement
dans la philosophie et les pratiques magiques. A cette époque vivait
à Antioche une jeune vierge à la beauté éblouissante,
fille d'Aidesios, prêtre des idoles. Elle assista un jour à
la prédication du Diacre Praülios, venu répandre les paroles
de vie éternelle dans le peuple. Elle en fut si frappée qu'elle
crut immédiatement de tout son cúur au Christ. La foi et l'amour
de Dieu la transformèrent tellement qu'elle entraînât
sa mère qui convainquit également son époux, si bien
qu'ils demandèrent tous trois le Saint Baptême à l'Evêque
Optat. Par la suite, Justa décida de consacrer sa virginité
au Seigneur et de demeurer tout le reste de sa vie dans la chasteté,
le jeûne et la prière. Un jeune païen, nommé Aglaïdas,
tomba éperdument amoureux de Justa et se désespérant
de voir toutes ses avances repoussées, s'adressa à Cyprien,
afin qu'il déclenchât la passion dans le corps de la pure
vierge au moyen de ses charmes. Après avoir consulté ses livres,
Cyprien invoqua les démons dont il s'était assuré les
services. Mais rien ne pouvait parvenir à tenter la jeune fille et
à déclencher en elle les assauts de la concupiscence, tant son
amour pour son céleste Epoux était puissant. Constatant qu'à
trois reprises les démons qu'il avait envoyés à Justa
avaient été vaincus par la grâce du Christ et le signe
de la Croix, Cyprien reconnut que la Foi des Chrétiens avait une puissance
plus grande que tous les artifices de son art démoniaque. Il crut
lui aussi, demanda le Baptême à l'Evêque Anthime, renonça
à sa science et brûla publiquement ses livres de magie. Il devint
par la suite lui-même Evêque et consacra Justa Diaconnesse, en
lui donnant le nom de Justine. Pendant la persécution de Dèce,
ils furent tous deux capturés et emmenés à Damas pour
y être torturés. On les conduisit ensuite devant l'empereur
à Nicomédie, où ils eurent, sur son ordre, la tête
tranchée.
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St Denys
St Jean |
Saint Denys vivait
à Athènes à l'époque des Apôtres. Il
était de famille riche et noble et avait acquis une tellle sagesse
et une telle vertu par les moyens que lui procuraient la science païenne,
qu'il avait été choisi comme l'un des conseillers de l'Aréopage,
tribunal suprême et assemblée gouvernementale de la cité.
Lorsque, guidé par le Saint-Esprit le grand Apôtre Paul vint
proclamer la bonne nouvelle du Salut à Athènes c'est Denys
qui l'invita lui-même à prendre la parole sur l'Aréopage.
Du haut de ce rocher qui surplombe la ville, le pauvre monteur de tentes
dénoua les sophismes des philosophes et révéla clairement
aux Athéniens que le «Dieu inconnu», dont leur raison
naturelle leur avait donné une vague intuition, était «Ie
Seigneur du ciel et de la terre, qui a fait le monde et tout ce qu'il renferme,
et qui n'habite pas des temples faits de la main de l'homme, comme s'Il avait
besoin de quoi que se soit, Lui qui dispense à tous les êtres
la vie, le souffle et toutes choses». [Lire la suite]
St Denys de Kiev (XVe s.) moine des Grottes de la Laure de Kiev où il vécut en reclus, méditant sur la seule valeur qui est, dans toute vie terrestre, la recherche des biens de la vie éternelle. St Ewald (+ 695) : Ils sont deux frères
qui portent díailleurs le même nom, alors on dit St Ewald
le Noir et St Ewald le Blanc. Ils síétaient fait moines en
Irlande et suivirent St Willibrord quand il partit évangéliser
les Frisons sur le continent. Puis ils le quittèrent pour porter líévangile
aux Saxons. Ils rencontrèrent líun de leurs chefs, mais les
notables de la tribu craignirent sa conversion au christianisme et la colère
de leurs divinités. Les deux frères furent mis à mort,
vraisemblablement à Anlerbeck en Westphalie. Le chef de la tribu
vengea la mort de ces deux moines en faisant brûler le village. Ils
ne lui avaient pas encore enseigné sans doute la douceur et le pardon
évangéliques.-
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Du 17 au 31 octobre |