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Art et Histoire des Icônes en Russie
du Xe siècle à nos jours |
Les maisons particulières, lieux de culte : Pourtant, elle descend de son coin pour
être posée à côté d'un malade ou d'une jeune
accouchée et de son enfant. Elle accompagne au dehors la procession
de mariage ou d'enterrement. Les copies qui étaient réalisées
n'étaient pas toujours de très bonne qualité mais la
foi qui avait animée le peintre n'était pas à mettre
en doute. Les deux éléments essentiels des maisons
étaient le poêle et les icônes : "Après le coin des icônes,
le poêle constitue le deuxième pôle de la spiritualité
russe, une relation privilégiée que traduit bien la conduite
païenne du paysan qui "est sur son poêle et qui adresse
aux briques une prière". D'un point de vue chronologique, le
premier "centre religieux" du paysan russe a sans doute été
formé par le poële [...] Il focalise les dévotions liées
à la vie et à la chaleur, à la lumière comme
à la purification." Une illustration de Boris Zvorykine pour "Boris Godounov" d'Alexandre Pouchkine.
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Le "krasnie ugol" dans la maison du Maître de Poste de Vyra, au sud de Saint Petersbourg, au milieu du XIXe siècle. Salle de repos pour les voyageurs qui pouvaient se restaurer sous la protection des icônes. Intérieur de la "Maison des invités" dans la colonie artistique d' Abramtsevo, fondée en 1870 par Sacha Ivanovitch Mamontov. Le domaine, situé à deux heures de Moscou, regroupait des ateliers artistiques divers : sculpture, peinture, céramique et menuiserie d'art.
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